La Commission européenne devrait recevoir dans les jours à venir l‘avis des concurrents et des clients de Qualcomm. Elle avait exprimé certaines réserves au début de ses investigations, tenant à la capacité de l‘entité issue de la fusion à éventuellement étouffer la concurrence et augmenter les prix.
Le fabricant de puces pour smartphones Qualcomm a soumis aux autorités de la concurrence européennes un certain nombre de concessions afin qu’elle autorise le rachat pour 38 milliards de dollars (28 milliards d‘euros) du fabricant de semi-conducteurs néerlandais NXP Semiconductors. Ce projet de fusion est le plus important jamais annoncé dans le secteur des semi-conducteurs.
Qualcomm, dont les puces équipent les smartphones sous Android et les appareils d‘Apple, a soumis ses propositions le 5 octobre, selon un document publié sur le site de la Commission européenne, qui ne donne pas de détails.
Le régulateur européen, qui a ouvert en juin une enquête approfondie sur cette fusion, avait d‘abord fixé au 17 août au plus tard, puis au 17 octobre, la remise de ses conclusions, expliquant qu‘il attendait des documents de Qualcomm. Il a de nouveau retardé cette date, précisant qu‘il en fixerait une nouvelle lorsque le groupe américain se serait conformé à ses requêtes.
La Commission européenne devrait recevoir dans les jours à venir l‘avis des concurrents et des clients de Qualcomm. Elle avait exprimé certaines réserves au début de ses investigations, tenant à la capacité de l‘entité issue de la fusion à éventuellement étouffer la concurrence et augmenter les prix. La fusion a été autorisée sans conditions en avril aux Etats-Unis.