Quatre Citroën C4 Picasso bardées d’équipements électroniques ont parcouru 15000 km au cours de ces derniers mois, nous apprend notre confrère l’Est Républicain.
Le constructeur automobile PSA, seul habilité à faire des tests sur route en France, expérimente sa technologie sur l’A36, entre Besançon et le centre de Belchamp, où 5 millions d’euros d’investissement ont été consentis l’an passé en faveur d’un marché estimé à plus de 500 milliards de dollars en 2035.
Quatre Citroën C4 Picasso bardées d’équipements électroniques ont parcouru 15000 km au cours de ces derniers mois, nous apprend notre confrère l’Est Républicain. Objectif : rendre les premières solutions commercialisables dès 2018. L’autonomie complète se précise, chez PSA, vers 2020.
A partir de 2018, PSA Peugeot Citroën proposera à ses clients des véhicules équipés de fonctions de conduite autonome, sous surveillance du conducteur. Celui-ci devra conserver la maîtrise de la conduite de manière permanente afin de pouvoir reprendre la main à tout moment. Cette technologie permettra de sécuriser certaines phases de conduite particulièrement sujettes à l’inattention, comme les situations d’embouteillage sur voies rapides et les manœuvres de parking.
Dans une deuxième phase, , les fonctions de conduite autonome ne nécessiteront plus d’interaction avec le conducteur. Le véhicule pourra évoluer seul , en toute sécurité avec une délégation de conduite plus étendue.. L’automobiliste devra toujours rester en mesure de reprendre la main à tout moment si le véhicule lui demande. Les trajets deviendront ainsi plus sûrs, plus agréables et une source de temps libre pour le conducteur.
Lors de la délégation de conduite, le système doit fournir des informations claires et intelligibles auconducteur. afin de lui permettre d’interagir aisément avec sa voiture et le laisser libre de reprendre la main à tout moment. Pour cette raison, la conception de nouvelles interfaces homme-machine est un point clé des travaux de PSA Peugeot Citroën en matière de conduite automatisée. Le groupe travaille notamment sur une approche multimodale où les interactions avec les véhicules autonomes peuvent être visuelles, tactiles ou gestuelles. Et aussi à l’application de la réalité augmentée dans le véhicule permettant au conducteur d’avoir une meilleure perception de la scène routière.
Parallèlement, des innovations permettront au véhicule de rester connecté à l’ infrastructure et aux autres véhicules afin de mieux appréhender les risques routiers, et aussi d’optimiser le temps de parcours ou la consommation carburant.
Aujourd’hui, la législation internationale ne permet pas la circulation de véhicules autonomes. Quelques dérogations à titre expérimentales sont accordées mais les constructeurs automobile ne peuvent pas commercialiser de telles voitures. Afin d’accompagner les évolutions nécessaires, PSA Peugeot Citroën a pris part à des réflexions sur l’adaptation de cette législation. Le Groupe travaille notamment avec l’ONU pour amender certains règlements et permettre la conduite autonome..
Aux Etats-Unis, l’autorité en charge de la sécurité routière a admis que l’intelligence artificielle qui pilote la voiture autonome pouvait être considérée comme un pilote à part entière. Voilà qui pourrait accélérer la mise en circulation de voitures totalement autonomes. Reste à savoir comment la réglementation évoluera en Europe…