L’alliance entre PSA et General Motors portera dans un premier temps sur la mutualisation des achats et sur un partage de plates-formes de production existantes avec à la clé, des économies qui pourraient atteindre 1,5 milliard d’euros par an.
L’alliance entre PSA et General Motors permettra un partage de production entre les deux groupes à partir de 2016, mais n’aura pas d’impact sur l’activité des usines avant cette date, a déclaré le président du directoire du constructeur français, Philippe Varin. L’accord pourra avoir un impact au niveau de la production “quand on pourra mieux spécialiser les usines, optimiser les plans de charges“, a-t-il ajouté.
Le mariage officialisé cette semaine par les deux constructeurs automobiles portera dans un premier temps sur la mutualisation des achats et sur un partage de plates-formes de production existantes et de composants, avec à la clé des économies qui atteindront 1,5 milliard d’euros par an pour l’alliance à partir de 2016, espèrent les parties prenantes.
Les analystes estiment à 20% les surcapacités des usines automobiles en Europe. Si l’on applique cette arithmétique aux 20 sites d’assemblage que PSA et Opel possèdent en Europe, mathématiquement quatre usines devraient fermer. Les sites les plus exposés se trouvent en Europe occidentale – France et Espagne côté PSA, Allemagne, Espagne et Grande-Bretagne côté Opel.
Dans le cadre de cette Alliance, PSA devrait procéder à une augmentation de capital avec droit préférentiel de souscription d’environ 1 milliard d’euros et General Motors entrera dans le capital à hauteur de 7%, devenant ainsi le deuxième actionnaire de PSA derrière le groupe familial Peugeot.