Le tribunal de Nanterre devra se prononcer le 11 octobre prochain sur une éventuelle liquidation de ce site, qui emploie 351 salariés.
Il n’y a pas eu d’offre de reprise pour l’usine de Thomson Angers, filiale du groupe Technicolor, à l’issue de la date limite fixée au 1er octobre par le tribunal de Nanterre. Celui-ci devra se prononcer sur une éventuelle liquidation de ce site, qui emploie 351 salariés, le 11 octobre prochain. D’autres projets pourraient toutefois être étudiés dans l’intervalle.
Deux candidats s’étaient pourtant déclarés. Minerva, entreprise de Tours, qui avait jeté l’éponge en fin de semaine dernière, et Eolane, la société de sous-traitance angevine dirigée par Paul Raguin qui envisageait la fabrication de modules électroniques destinés aux panneaux photovoltaïques. D’autres projets pourraient toutefois être étudiés d’ici le 11 octobre, mais cela semble peu probable.
Les représentants du personnel de Thomson Angers ont été reçu le 2 octobre par Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME. Elle se serait engagée à revoir la direction de Technicolor et à contacter France Telecom afin d’apporter au site une charge d’activité additionnelle suffisante, “condition essentielle pour que l’un des projets puisse avoir une chance de voir le jour“, précise l’intersyndicale dans un communiqué.
Le président de la chambre de commerce et d’industrie de Maine-et-Loire a pour sa part déclaré que Technicolor avait trop attendu pour se séparer de l’usine d’Angers. “Si le groupe avait pris cette mesure il y a deux ans, l’activité à l’époque aurait permis un passage de témoin en douceur“, a-t-il affirmé.