Maison Berger Paris est à l’origine de la fameuse lampe Berger. Bescent a créé et commercialise le Sensorwake, qui est un réveil olfactif, et l’Oria, un diffuseur de parfums destiné à favoriser l’endormissement.
Maison Berger Paris (150 personnes, 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel), entreprise âgée de 120 ans et à l’origine de la fameuse Lampe Berger, vient d’acquérir la start-up nantaise Bescent (une dizaine de personnes), qui a vu le jour en 2015 et a créé le Sensorwake, qui est un réveil olfactif, et l’Oria, un diffuseur de parfums destiné à favoriser l’endormissement.
Cette opération permet à Maison Berger Paris d’enrichir son offre en parfums d’intérieur et diffuseurs correspondants avec des produits de haute technologie, et, par-là même, de participer du mouvement général d’électronisation des dispositifs qui constitue l’une des originalités de notre époque.
La transaction permet à Bescent de se doter de moyens supplémentaires pour continuer ses recherches et, davantage encore, pour commercialiser ses produits.
En effet, la jeune pousse peut maintenant s’appuyer sur les quelque 7000 points de vente de Maison Berger Paris dans le monde. Jusqu’alors Bescent utilisait pour la commercialisation de son offre, quelque 200 magasins basés en France (Boulanger, Darty, La Fnac…), en Allemagne, au Royaume-Uni, au Japon et aux Etats-Unis.
L’apport à l’export de Maison Berger devrait notamment porter ses fruits sur deux marchés très demandeurs de Sensorwake : le Japon et, plus encore, les Etats-Unis.
Le fait que Maison Berger Paris soit passé aux mains du fonds d’investissements Argos Wityu en 2017 a certainement favorisé ce rachat, Argos souhaitant une diversification de l’offre de Maison Berger avec des produits de haute technologie.
Ce rachat a également eu pour conséquence que le groupe suisse Givaudan, spécialiste des parfums, qui avait fait son entrée dans le capital de Bescent en 2017 lors d’une levée de fonds de 1,6M€ et qui est partenaire et fournisseur de la start-up pour les capsules odorantes, s’est retiré du capital de Bescent. Il demeure cependant son fournisseur.
Bescent réaliserait 70% de son chiffre d’affaires à partir de la vente de diffuseurs et 30% avec les capsules odorantes.