Le sous-traitant Note a délivré ses résultats financiers courant de janvier à mars 2024. Ses ventes se sont élevées à 90,3 millions d’euros, contre 90 M€ durant la même période de l’année précédente. Seulement, corrigée des acquisitions et des effets de change, la croissance organique fléchit de -4 % : en avril 2024, Note a racheté le terrain industriel d’environ 6400 m2 auparavant loué pour sa quatrième usine d’électronique suédoise, à Herrljunga. Le rachat inclut aussi un terrain d’environ 25000 m2. Dans les mêmes conditions, le bénéfice d’exploitation est également en baisse, soit 7,8 M€ au lieu de 9,6 M€. Même topo pour la marge opérationnelle à 8,6 %, contre 10,7 %, et le bénéfice après impôts, de l’ordre de 5,5 M€ au lieu de 7,3 M€. Cependant, Le flux de trésorerie total après investissements, et acquisitions, s’est élevé à 7,2 M€ au lieu de 4,2 M€.
Le Suédois entrevoit un deuxième trimestre quelque peu similaire au premier, avec des ventes variant cette fois-ci entre 87,8 M€ et 92,3 M€. A l’échelon annuel, elles devraient s’étalonner entre 370 M€ et 400 M€, pour une marge opérationnelle comprise entre 9,5 et 10,5 %. Au-delà des chiffres, Johannes Lind-Widestam, son CEO, s’est exprimé sur les résultats : « […] Au premier trimestre, nous avons réalisé une marge opérationnelle sous-jacente de 8,8 %. Nous considérons comme positif le fait que nous avons élargi notre marge opérationnelle par rapport au trimestre précédent, mais nos ambitions en matière de marge opérationnelle sont nettement plus élevées que cela. Le fait que les ventes se situent dans la tranche inférieure de nos prévisions a eu un impact significatif sur la rentabilité. La croissance génère de la rentabilité, et lorsque la croissance que nos clients ont signalée et pour laquelle ils ont passé des commandes n’apparaît pas, cela a évidemment un effet. Nos usines ont planifié leur personnel et leurs ressources sur la base d’un niveau non atteint en raison de retards inhabituellement importants dans les commandes des clients. Je suis heureux que nous continuions à afficher un flux de trésorerie positif, tout à fait conforme à nos plans. L’accumulation de stocks qui nous a touchés lors de la pénurie de composants électroniques s’est inversée et les niveaux de stocks dans nos usines continuent de diminuer […].