Le premier satellite opéré par Loft Orbital sera lancé au premier semestre 2020, suivi par un autre au second smestre 2020.
Loft Orbital, qui propose à ses clients des services de satellites « partagés » et qui a convaincu d’importants investisseurs de la Silicon Valley, se lance à la conquête de l’Europe en ouvrant une filiale à Toulouse dont l’écosystème local est fortement impliqué dans le spatial et l’aéronautique
La filiale toulousaine s’établira sous le nom de Loft Orbital Technologies. La maison mère, créée en 2017 par Antoine de Chassy, qui travaillait alors aux Etats-Unis pour Astrium, avec les Français Pierre-Damien Vaujour et l’Américain Alex Greenberg, a levé 13 millions de dollars en août dernier.
« Concrètement, nous achetons des satellites placés en orbite basse, à 500-600 kilomètres d’altitude (adaptée à l’observation de la terre) et nous mettons ces infrastructures à disposition de clients qui souhaitent faire voler et opérer un capteur (une caméra, une radio, de l’IoT). Ces clients, dont le métier est de traiter des données, nous louent l’infrastructure spatiale, et nous créons donc les logiciels qui font l’interface entre le capteur du client et notre satellite », explique Antoine de Chassy, cité par touleco.fr, site Internet économique sur Toulouse et sa région. « Les données de chaque client locataire sont bien évidemment traitées individuellement », ajoute-t-il.
Le premier satellite opéré par Loft Orbital sera lancé au premier semestre 2020, suivi par un autre au second smestre 2020. Parmi les premiers clients, Eutelsat, le gouvernement des Emirats, et trois start-up : Orbital Sidekick, Fugro et SpaceChain.
Elle dispose à ce jour d’un effectif de 24 personnes aux Etats-Unis. La filiale toulousaine sera composée de quatre personnes dès fin 2019. Elle prévoit un effectif de 10 personnes en 2020.