Un temps intéressé, la société californienne General Vision s’est retiré du projet.
Un projet de Scop (Société coopérative et participative) a été présenté par une quarantaine de salariés de l’usine de semi-conducteurs de LFoundry Rousset encore présents sur le site. Ils compteraient rallier à leur projet 300 anciens employés autour de la production de petites séries pour des applications dans les secteurs médical, militaire et spatial.
Un temps intéressé, la société californienne General Vision s’est retiré du projet. “Le groupe californien ne semble intéressé que par nos actifs et nos licences, et non par les salariés”, regrette Jean-Yves Guerrini, représentant syndical CFDT. “On va présenter un business plan avec une option avec lui et avec une option sans lui”, précise-t-il.
Les salariés doivent se réunir ce mardi 15 avril avec les collectivités locales pour examiner ce plan de sauvetage de la dernière chance.
Afin de réaliser la Scop, un autre obstacle se profile. En effet, les salariés doivent aussi négocier avec le groupe américain Atmel, avec lequel ils sont en conflit et qui est toujours propriétaire des locaux.
L’usine de Rousset, qui employait 500 salariés à sa fermeture, a été mise en liquidation le 26 décembre avec cessation d’activité. Tous les salariés ont été licenciés, sauf une quarantaine, chargés de préserver le site jusqu’à la fin du mois d’avril.