Un consortium baptisé HECA regroupe désormais les principaux fabricants de circuits intégrés, équipementiers et universités chinoises. Objectif : améliorer l’autosuffisance de l’électronique chinoise en composants.
Vingt-sept entités industrielles et académiques chinoises liées au secteur de l’électronique viennent de se regrouper au sein d’un consortium baptisé HECA (high-end chip alliance) et chapeauté par le puissant Tsinghua Unigroup. Parmi ces sociétés figurent le fabricant de mémoires flash XMC, le fondeur SMIC et les équipementiers Huawei, Lenovo et ZTE.
Ce dernier, auquel Washington a interdit la vente de circuits intégrés américains (principalement ceux de Qualcomm) pour avoir enfreint l’embargo contre l’Iran, est un bon exemple de ce qui a motivé la formation d’HECA : une volonté de mieux organiser le marché des composants en Chine, avec l’autosuffisance en point de mire.