Selon le Nikkei, INCJ serait prêt à vendre dès le mois de mai 19,1% des parts qu’il détient dans Renesas sur une participation d’un peu plus de 69% actuellement, ce qui ferait descendre cette participation à tout juste un peu plus de 50%.
Selon le quotidien japonais Nikkei, le fonds semi-public INCJ, qui a sauvé Renesas de la faillite en 2013 en injectant 1,86 milliard de dollars, considére désormais qu’il pouvait céder une partie des actions qu’il contrôle, autrement dit que Renesas était remis sur pied et devait davantage voler de ses propres ailes. Renesas a notamment racheté Intersil en février dernier pour 3,2 milliards de dollars.
Selon le Nikkei, INCJ serait prêt à vendre dès le mois de mai 19,1% des parts qu’il détient dans Renesas sur une participation d’un peu plus de 69% actuellement, ce qui ferait descendre cette participation à tout juste un peu plus de 50%.
“C’est à nos actionnaires de décider par eux-mêmes s’ils veulent vendre ou non, nous ne sommes pas en position de commenter”, a réagi Renesas dans un bref communiqué.
D’autres détenteurs de titres, venus à la rescousse de Renesas au moment où le groupe était au plus mal, pourraient aussi restreindre leur participation.
Renesas devrait en outre avant la fin de l’année lancer un appel au marché pour obtenir des fonds lui permettant de relancer une stratégie de croissance par le biais notamment d’acquisitions, croit aussi savoir le Nikkei. Une augmentation de capital ferait alors passer mécaniquement la part de l’INCJ sous 50 %.
Renesas, spécialisé notamment dans les micro-contrôleurs pour automobiles, est redevenue bénéficiaire au cours de l’exercice 2014-2015, après avoir subi des pertes considérables en 2012-13 et dans une moindre mesure en 2013-14. Le groupe avait alors accumulé plus de 6 milliards de dollars de pertes au cours des sept années précédant le sauvetage opéré par INCJ.
L’action du fabricant japonais de circuits intégrés perdait près de 11% ce jeudi matin à la Bourse de Tokyo, suite à ces informations.