Faute de pouvoir payer les fournisseurs, les quatre sites – Vendôme (Loir-et-Cher, 221 salariés), La Roche-sur-Yon (Vendée, 339 salariés), Aizenay (Vendée, 106 salariés) et Orléans (Loiret, 523 salariés) – sont à l’arrêt depuis la mi-octobre, et les salariés sont au chômage technique malgré 60 millions d’euros de commandes.
Le fabricant d’électroménager FagorBrandt, qui emploie 1.800 salariés, filiale française du groupe espagnol Fagor au bord du dépôt de bilan, vient de se déclarer en cessation de paiement et a demandé sa mise en redressement judiciaire. Selon la direction, les dettes de l’entreprise s’élèvent à 156 millions d’euros (dont 110 millions d’euros auprès du groupe et 46 millions d’euros d’endettement extérieur).
La maison-mère espagnole Fagor, dont la dette est de 800 millions d’euros, va également déposer son bilan, a annoncé le gouvernement espagnol. La filiale polonaise avait été la première à le faire.
Faute de pouvoir payer les fournisseurs, les quatre sites – Vendôme (Loir-et-Cher, 221 salariés), La Roche-sur-Yon (Vendée, 339 salariés), Aizenay (Vendée, 106 salariés) et Orléans (Loiret, 523 salariés) – sont à l’arrêt depuis la mi-octobre, et les salariés sont au chômage technique malgré 60 millions d’euros de commandes.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a annoncé avoir écrit à son homologue espagnol pour lui proposer de conjuguer leurs efforts pour soutenir un processus de reprise par la voie financière de l’ensemble du groupe Fagor. “FagorBrandt, qui dispose de 14% du marché de l’électroménager en France, a un avenir”, a assuré Arnaud Montebourg devant l’Assemblée nationale.
La filiale française de Fagor, cinquième fabricant européen d’électroménager, compte aussi 342 salariés à Rueil-Malmaison, 235 à Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) et 40 à Lyon dans une unité de recherche et développement.
Selon le cabinet d’expertise Secafi, “il y aura des candidats à la reprise car le groupe a de belles marques et une part de marché importante”. Mais les salariés craignent de lourdes restructurations en raisons d’importantes surcapacités de production. Les candidats ont jusqu’au 13 décembre pour se déclarer.