Un an après la création de son centre de R&D pour le photovoltaïque, le CSEM a signé des contrats de recherche et d’industrialisation pour un montant s’élevant à plus de 4 millions de francs suisses.
Un an après le lancement de son centre de R&D PV-center, dont l’objectif est d’accélérer le processus d’industrialisation et le développement de cellules et de modules photovoltaïques, le CSEM (Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique) estime que les résultats obtenus ont dépassé les attentes. Et ce tant dans le domaine scientifique et technologique, que dans le nombre de collaborations établies avec l’industrie suisse.
Ainsi, depuis le début 2013, des contrats de recherche et d’industrialisation pour un montant total de plus de 4 millions de francs suisses ont été signés. Près d’une vingtaine d’entreprises ont mandaté le PV-center et, selon le CSEM, un intérêt marqué a été enregistré auprès de dizaines d’autres sociétés.Les secteurs industriels suisses intéressés sont, entre autres, celui des machines-outils (infrastructures de production et de test/contrôle qualité), les fournisseurs de composants, les compagnies d’électricité, ainsi que les architectes, les intégrateurs et les installateurs de systèmes photovoltaïques.
Les activités du PV-center s’articulent autour de quatre axes principaux : le développement de cellules et panneaux photovoltaïques, la fiabilité des produits, l’intégration architecturale et, finalement, la gestion et le stockage de l’énergie solaire. Ainsi, le PV-center s’est attaché à créer plusieurs “briques technologiques” de grande importance pour l’industrie de production de panneaux solaires. Parmi elles, l’élaboration de cellules solaires cristallines à très haut rendement (22,4 %) en partenariat avec l’EPFL.
Parallèlement, le PV-center ne perd pas de vue les points essentiels que sont la fiabilité à long terme des panneaux photovoltaïques et la réduction de leurs coûts. Il est déjà en mesure de proposer ses premières solutions. En effet, en tirant profit des synergies possibles avec les activités en micro- et nanotechnologies du CSEM, ont été développé de nouvelles cellules solaires fonctionnant à très basse luminosité. Celles-ci pourraient être intégrées, par exemple, dans les montres-bracelets de demain.