”Photowatt a suscité plus de dix marques d’intérêt dont celles émanant de sociétés de taille importante et qui semblent crédibles”, a indiqué le président du tribunal de commerce de Vienne.
Le fabricant de panneaux solaires Photowatt, en redressement judiciaire, aurait retenu l’attention de nombreux prétendants dont “trois groupes français de taille importante”, parmi lesquels figurerait le groupe franco-italien STMicroelectronics. Mais ce dernier a démenti l’information selon laquelle il serait sur les rangs. Le groupe franco-italien STMicroelectronics est déjà actif dans le secteur de l’énergie solaire. En juillet, il a inauguré en Sicile la plus grande usine italienne de fabrication de panneaux photovoltaïques, exploitée en coopération avec l’italien Enel et le japonais Sharp.
Photowatt emploie 442 salariés à Bourgoin-Jallieu (Isère). “Il a suscité plus de dix marques d’intérêt dont celles émanant de sociétés de taille importante et qui semblent crédibles”, a indiqué à l’AFP le président du tribunal de commerce de Vienne, Pierre Sibut. Tout repreneur devra avoir les reins solides, car “le problème de Photowatt, c’est qu’elle a un carnet de commandes à zéro et perd 3 millions d’euros par mois”, a souligné le président du tribunal.
Fondée en 1979 à Caen, l’entreprise a un temps figuré parmi les leaders mondiaux du secteur. Elle est la seule en France à fabriquer des cellules photovoltaïques, les autres se contentant de les acheter à l’étranger pour les assembler.
Le préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, est très impliqué dans le dossier, aux côtés du directeur du CEA de Grenoble, Jean Therme, et du commissaire général à l’investissement, René Ricol.
La date limite de dépôt des offres était initialement fixée au vendredi 13 janvier au soir, avec une audience prévue mardi 17 janvier.