Si l’opération se concrétisait, Paul Jacobs réaliserait le plus important LBO (rachat d’entreprise avec effet de levier) de l’histoire. Il est en discussions avec plusieurs sociétés d’investissement, dont Vision Funds, le fonds créé par le conglomérat japonais SoftBank Group.
Après la défection de Broadcom, conformément à la décision du Comité américain sur les investissements étrangers (CFIUS) de conseiller au président Donald Trump, de bloquer l’opération pour des raisons de sécurité nationale, c’est au tour de Paul Jacobs, ancien directeur général du fabricant américain de semi-conducteurs Qualcomm de 2005 à 2014, et président exécutif jusqu’à la semaine dernière, d’envisager cette acquisition.
Qualcomm ne juge pas crédible le projet de Paul Jacobs qui continue de siéger au conseil d’administration du groupe américain après en avoir quitté la présidence la semaine dernière. L’ancien président de Qualcomm a discuté avec plusieurs sociétés d’investissement, dont Vision Funds, le fonds créé par le conglomérat japonais SoftBank Group, mais il n’a pas encore réussi à obtenir le financement nécessaire, selon des sources citées par le “Financial Times”.
Si l’opération se concrétisait, Paul Jacobs réaliserait le plus important LBO (rachat d’entreprise avec effet de levier) de l’histoire. Comme SoftBank est propriétaire du concepteur britannique de puces ARM, cela pourrait compliquer son éventuelle association avec Paul Jacobs, d’autant que Qualcomm a investi dans Vision Fund.
Une opération avec SoftBank pourrait également nécessiter l’approbation du CFIUS. Ce dernier a émis un avis défavorable au rachat pour 117 milliards de dollars (94,9 milliards d’euros) de Qualcomm par Broadcom avant que le président américain ne signe en début de semaine un décret interdisant l’opération.