C’est la division Clothing+ qui a mis au point cette plateforme avec l’aide de Jabil et de deux spécialistes de l’électronique et de l’informatique à destination de la santé et du bien-être.

Les chercheurs de Clothing+, une division de Jabil, ont annoncé dernièrement une plateforme de référence pour vêtement intelligent baptisée Peak+ qui a servi notamment à la création d’un moniteur cardiaque portable sur soi (wearable), soit la solution Heart Rate Monitoring présentée au Wearable Tech Show de Santa Clara en Californie (du 1er au 2 décembre 2015).

Pour la mise au point de ce vêtement de monitoring cardiaque, Clothing+ a travaillé en partenariat avec Suunto, un fabricant de moniteurs cardiaques, et avec Firsbeat, un spécialiste des analyses physiologiques pour le sport et la santé.

“Peak+ est une solution personnalisable qui aide les sociétés impliquées dans le fitness et la santé à facilement faire leur entrée dans l’arène du wearable”, estime John Dargan, senior vice president de Jabil.

Dans la pratique, la plateforme Peak+ inclut une électronique Clothing+; un émetteur-récepteur sans fil Suunto pour le transfert des données de mesure issues des capteurs à une application sur smartphone; un programme Firstbeat de remise en forme, élaboré à partir des données collectées. Quant à Jabil, il intervient dans la conception électronique, la fourniture des composants et la fabrication.

Clothing+ est une entreprise finlandaise spécialisée en électronique sur textile, acquise en juin dernier par Jabil. Clothing+ est notamment à l’origine d’un capteur équipant les soutiens-gorges intelligents de marque Victoria Secret.

Cette entreprise a travaillé avec des marques prestigieuses de la santé et du fitness : Adidas -pour la mise au point du TechFit Elite, un système de relevé des paramètres physiologiques des joueurs d’une équipe, basé sur le port de Tshirt dotés de capteurs -, Garmin, Philips et Salomon.

Un laboratoire américain Jabil dédié aux wearables

Jabil installe en ce moment un centre de R&D dédié aux objets wearables, qui sera proche du siège social du groupe à Saint Petersbourg (Floride, Etats-Unis). Ce laboratoire devrait démarrer ses recherches en janvier 2016. Au départ, il devrait employer moins d’une dizaine de chercheurs en provenance de Clothing+.