Broadcom souhaite acheter l’américain Qualcomm pour 117 milliards de dollars (95 milliards d’euros) mais il se heurte pour l’instant au refus de sa cible et aux inquiétudes des autorités américaines concernant la sécurité nationale des Etats-Unis.
Selon le Wall Street Journal, la volonté de Broadcom de racheter Qualcomm fait craindre à Intel la naissance d’un concurrent de taille quasiment équivalente à la sienne, ce qui l’a amené à envisager diverses pistes en termes d’acquisition, y compris celle menant à Broadcom. Intel a indiqué qu’il ne commentait pas les “rumeurs ou spéculations” en matière de fusions-acquisitions.
“Nous avons effectué d’importantes acquisitions au cours des 30 derniers mois – notamment Mobileye et Altera – et notre attention est tournée vers l’intégration de ces acquisitions et d’en faire des succès pour nos clients et nos actionnaires”, écrit Intel dans un communiqué adressé à Reuters.
Broadcom, basé à Singapour, souhaite acheter l’américain Qualcomm pour 117 milliards de dollars (95 milliards d’euros) mais il se heurte pour l’instant au refus de sa cible et aux inquiétudes des autorités américaines concernant la sécurité nationale des Etats-Unis, notamment pour le déploiement de la technologie mobile 5G.
D’après le Wall Street Journal, Intel songe à une offre sur Broadcom depuis la fin de l’année dernière et étudie le dossier avec des conseillers.