IBM chercherait à présent à créer une joint-venture avec un partenaire afin de pouvoir intervenir au niveau de la conception des puces dont il a besoin pour ses systèmes.
IBM, qui souhaitait depuis plusieurs mois, se séparer de son activité déficitaire de semi-conducteurs, a rejeté une offre de Globalfoundries selon l’agence américaine Bloomberg.
L’offre aurait été jugée trop peu conséquente par IBM. Globalfoundries, propriété d’Atic, un fonds d’investissement d’Abou Dabi (Emirats Arabes Unis), s’intéressait au portefeuille de brevets et aux équipes d’ingénieurs, mais estimait que les infrastructures de production sont obsolètes et nécessitent une importante rénovation. D’où une proposition relativement basse.
IBM chercherait à présent à créer une joint-venture avec un partenaire afin de pouvoir intervenir au niveau de la conception des puces dont il a besoin pour ses systèmes, notamment ses serveurs hautes performances, dans le but de répondre à ses besoins en matière de cloud computing et de big data.
Une modification de stratégie somme toute logique, car IBM a annoncé récemment de nouveaux investissements en R&D dans les semi-conducteurs. La société en effet prévu d’investir 5 milliards de dollars dans ce domaine au cours des cinq prochaines années.