Visa et la SNCF sont déjà clients de IBM Watson. Dans le cadre de leur partenariat, IBM et Visa transformeront les voitures, les appareils et tous les autres objets connectés en potentiels points de vente. IBM Watson, centre mondial d’IBM qui vient d’être inauguré à Munich, va ainsi fournir à Visa l’accès à 20 milliards d’appareils dans les 5 prochaines années.
IBM vient de s’allier à Visa pour autoriser le paiement depuis n’importe quel terminal connecté à l’IoT, dans tous les points de vente où la carte Visa est acceptée. Pour cela, il a mis en place sa plate-forme IoT Watson, dans une tour à Munich..
IBM et Visa espèrent ainsi développer les paiement en mobilité avec différents terminaux :smartphone, montre, voiture ou même vêtement. Grâce à ce partenariat, les entreprises vont, en effet, pouvoir sécuriser la transaction d’un bout à l’autre en utilisant Visa Token Service, qui remplace les données de paiement apposées sur les cartes de crédit par un identifiant numérique unique, le tout étant géré par la plateforme IoT IBM Watson. IBM et Visa pourront ainsi autoriser le paiement avec les quelques 20 milliards de terminaux connectés qui devraient être mis en service d’ici 2020.
Par exemple, sur les futures voitures connectées, le propriétaire pourra être averti lorsque la garantie du véhicule arrive à expiration ou lorsque certaines pièces du véhicule doivent être changées, et pourra régler l’extension de garantie ou l’entretien via une interface de son tableau de bord. Il est même envisagé de pouvoir régler le carburant en station-service sans avoir à sortir sa carte bancaire.
IBM Watson est installé dans un bâtiment dans lequel IBM a investi 200 millions de dollars et qui se veut un bâtiment intelligent aménagé en partenariat avec Siemens, où tout ou presque est contrôlable via une application mobile : lumière, température, réservation des salles de réunion, ouverture des stores…
La SNCF sera également utilisateur de cette plate-forme. Elle pourra connecter des milliers de composants présents sur les voies, dans les trains et dans les gares et recueillir en retour une information en temps réel.
Pour collecter les données le plus efficacement possible, la SNCF utilisera des capteurs qu’elle co-développe et qui sont progressivement déployés sur les voies et les trains. Ces capteurs enverront en temps réel et de façon sécurisée des dizaines de milliers de données vers la plate-forme Watson IoT sur le Cloud IBM.
Sur les lignes Transilien d’Ile-de-France, déjà 200 trains nouvelle génération sont équipés, chacun, de 2000 capteurs qui transmettent à la SNCF 70000 informations par mois. Plutôt que de devoir inspecter manuellement chaque train, les ingénieurs de SNCF peuvent désormais surveiller à distance et pendant qu’ils circulent jusqu’à 200 trains à la fois, afin de détecter d’éventuels problèmes (pannes de portes ou de climatisation par exemple).
A travers le monde, IBM travaille dans toutes les industries avec plus de 6000 clients pour les aider à tirer parti les bénéfices de l’IoT. Beaucoup de ces innovations sont exposées au siège d’IBM Watson IoT à Munich, où se sont rassemblés jeudi dernier, 16 février, des clients, partenaires et influenceurs pour le tout premier événement “Genius of Things Summit”.