Freescale reste inflexible sur la fermeture du site de Toulouse

Le 12/06/2012 à 23:02 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Le projet porté par Elfet, société spécialement créée par un ancien de Freescale pour reconvertir le site de Toulouse vers la production de composants de puissance en nitrure de gallium, a été rejeté par la direction.

Alors que le gouvernement examine le dossier de l’usine Freescale de Toulouse dont la fermeture, prévue le 10 août prochain, devrait entraîner la suppression de 821 emplois, la direction de l’entreprise reste inflexible quant au devenir du site français.

Les interventions des élus locaux et la mission confiée à un conseiller spécial en la personne de John Palacin pour se rapprocher de la direction américaine “afin d’envisager toutes les solutions possibles pour un maintien de l’activité“, laissent Denis Blanc, directeur du site de Toulouse, dubitatif. “Nous n’avons des discussions avec aucun repreneur potentiel, et les projets de reprise étudiés jusqu’ici se sont révélés tous non viables“, affirme Denis Blanc, cité par “L’Usine Nouvelle”.

En particulier, il ne croit pas au projet défendu par les représentants syndicaux, porté par Elfet, une société spécialement créée par un ancien de Freescale pour proposer une solution de reprise.

Cette solution prévoyait de reprendre 235 salariés et de reconvertir le site vers la production de composants de puissance en nitrure de gallium. Le gouvernement Fillon avait accepté de financer l’opération à hauteur de 50 millions d’euros, à condition que le groupe américain en fasse autant, mais ce dernier a refusé, conduisant selon “L’Usine Nouvelle”, à la dissolution d’Elfet. Pour Denis Blanc, cette solution n’était pas viable, car “la technologie de nitrure de gallium n’est pas mature“, affirme-t-il.

Ce mercredi 13 juin, à l’issue du Conseil des ministres, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, devrait revenir, entre autres, sur ce dossier et sur d’autres plans sociaux, lors d’une conférence de presse.

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