Le groupe japonais aura finalement refusé les offres d’industriels de l’électronique pour privilégier le patriotisme économique en désignant le fonds japonais INCJ comme le repreneur de ses mémoires.
C’est l’épilogue de plusieurs mois d’une saga à laquelle l’industrie de l’électronique donne lieu parfois. Après plusieurs offres d’industriels de l’électronique tels que Foxconn ou bien encore Broadcom qui a un temps tenu la corde, c’est finalement le consortium financier japonais INCJ (Innovation Network Corp of Japan) qui a été choisi par Toshiba pour reprendre son activité mémoires. Le fonds d’investissement Bain Capital ainsi que la banque Development Bank of Japan participeront également à la transaction.
Ecartant les offres des industriels de l’électronique, Toshiba a donc opté pour des fonds d’investissement et aussi sans doute pour un certain patriotisme économique.
Le japonais a indiqué qu’il espérait signer l’accord définitif d’ici au 28 juin, date de l’assemblée générale de ses actionnaires.
Nous y reviendrons dans un prochain numéro d’Electroniques.