Le deuxième sous-traitant de l’Hexagone, Eolane, vient de racheter le groupe NCF, une autre grande pointure de la profession. Le nouvel ensemble pèse quelque 270 millions d’euros et s’appuie sur 2300 personnes.
L’été est propice aux opérations financières. Le monde de la sous-traitance n’échappe pas à la règle. Ainsi, fin juillet dernier, Eolane, deuxième sous-traitant de l’Hexagone après Asteel-Flash, a acquis le groupe français NCF (690 personnes et 101 M€ de CA 2009). Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.
Grâce à l’apport de NCF, le nouvel Eolane compte quelque 2300 personnes et représente un chiffre d’affaires de 270 M€, ainsi que nous l’a précisé Marc Pasquier, Pdg d’Eolane.
En outre, les deux sociétés sont très complémentaires. Le recoupement de clients ne concernerait ainsi que 2 à 3 % des ventes. En effet, alors qu’Eolane est très orienté aéronautique et Défense, NCF, lui, cible préférentiellement le ferroviaire.
En ce moment, les deux équipes travaillent à identifier les meilleures pratiques de l’un et de l’autre de façon à améliorer l’offre de services du nouvel Eolane.
Le regroupement de ces deux poids lourds français crée aussi un pôle d’achats conséquent, de l’ordre de 135 M€ par an.
Dans la pratique, Thierry Schmitt, Pdg de NCF, a rejoint Eolane en tant que vice-président et bras droit de Marc Pasquier, Pdg du groupe. Les sites NCF continueront à travailler comme par le passé.
Rappelons que l’activité sous-traitance de ce dernier (90 % du chiffre d’affaires total de NCF) est le fait de cinq filiales : Ardelec, Ascodi et Atelec, basées en Rhône-Alpes, et Emelec et In’Tech, domiciliées en région parisienne.
Les 10 % restants des ventes sont réalisés par une société informatique, NC2 (Network Computer Communications), spécialisée en gestion des bases de données ainsi qu’en hébergement d’applications.