Le sous-traitant éolane semble faire l’objet de convoitises de l’autre côté des Alpes au travers du Suisse Cicor, mais aussi directement dans l’Hexagone via le groupe Cofidur.

En effet, par la voix de Laurent Dupoiron (président du conseil d’administration, directeur général et co-dirigeant du Mayennais), Cofidur a « confirmé être en discussion avec la société éolane France et les autorités gouvernementales compétentes concernant une éventuelle acquisition de certaines activités ou actifs d’éolane France et/ou ses filiales, tout en précisant que rien ne garantit que ces discussions aboutissent à une transaction ou à un accord. Au travers de cette éventuelle opération, le groupe Cofidur pourrait renforcer sa position de groupe électronique français, permettre une croissance raisonnée et proposer une solution globale cohérente et pérenne. »

Cicor et Cofidur ont récemment et respectivement racheté l’Allemand Profectus (fin 2024) et Seico (juillet 2024). Fondé en 1968, Cofidur indique avoir réalisé un chiffre d’affaires de 79,6 millions d’euros au titre de l’exercice de 2024, qui inclut celui de Cofidur Seico pour la période de juillet à décembre 2024. Sur un exercice complet, le chiffre d’affaires du groupe aurait atteint 88,5M€. La société fait remarquer un « ralentissement global de l’activité après un début d’année en progression » au cours du second semestre, notamment dans certaines industries. 2025 demeure incertaine « dans de nombreux secteurs » ; cependant, « sauf événement particulier, la diversité de répartition de notre activité nous permet d’envisager une stabilité pour l’année 2025 ». La société est basée sur trois sites : à Boulazac-Isle-Manoire (Périgord, en cours de rénovation jusqu’à fin 2025), Malville (44) et Laval, dont le bâtiment B est en reconstruction jusqu’à fin 2025.