Ce spécialiste français des boîtiers hermétiques pour produits sensibles veut diminuer son endettement et améliorer sa trésorerie.
Egide, spécialiste français des boîtiers hermétiques pour produits sensibles, négocie la revente de sa filiale britannique et de sa filiale marocaine.
Egide UK est basé à Woodbridge dans le Suffolk. Ce site est spécialisé dans le moulage de produits complexes par injection de métal (technologie MIM pour « Metal Injection Molding ») ; il se charge de la fabrication des moules et de la production de composants métalliques.
Egide UK sera vraisemblablement revendu à son management. Cette opération devrait rapporter 0,5 million d’euros à Egide.
Egima est la filiale marocaine d’Egide. Elle a vu le jour en 2000, s’est dotée d’une usine dédiée à la production de grands volumes à prix réduits en 2002 et a été fermée en 2009.
« La quasi-totalité des dettes fiscales, douanières et sociales d’Egima a été apurée fin juillet 2013 », indique Egide dans un communiqué. Seule subsiste une dette bancaire (0,2 M€) qui sera reprise par l’acheteur.
La cession d’Egima est en cours. Egide note que « cette cession permettra de réduire l’endettement du groupe ».
Des rentrées nécessaires
Selon Philippe Brégi, Pdg d’Egide, « la réorganisation du groupe (cessions d’Egima et d’Egide UK) renforcera sa structure financière et recentrera son activité sur son cœur de métier : les boîtiers hermétiques pour application « high-end » en verre-métal, en céramique-métal ou en tout céramique ».
L’activité d’Egide au second semestre devrait à nouveau pâtir du ralentissement du marché militaire américain.
Egide, qui a eu recours à une semaine d’activité partielle en septembre au sein de sa filiale américaine, a mis en place un plan de réduction des effectifs portant sur une dizaine de personnes.
Par ailleurs, Egide a sollicité Oseo pour obtenir le financement de ses Crédits d’impôts recherche (entre 0,6 et 0,7 M€).
Le groupe indique que « si, ni la cession d’Egide UK, ni le financement du CIR, n’intervenait à très court terme, la société serait amenée à devoir décaler le paiement de certaines de ses échéances ».