Air Liquide Medical Systems est en train de doubler ses capacités de production de respirateurs, avant de les tripler d’ici quelques jours pour enfin les multiplier par quatre d’ici le mois de mai.

Après avoir suspendu temporairement l’activité de toutes ses usines en France, mardi 17 mars, Eolane a relancé plusieurs lignes de production pour fournir les éléments indispensables aux clients du groupe qui sont en première ligne dans la réponse face au Covid-19, notamment ceux dont l’activité s’exerce dans les domaines de la santé, de l’énergie, du transport et de la sécurité nationale et internationale. Ainsi, quatre sites sont partiellement mobilisés pour assurer la continuité d’activité de grands groupes français. Dont le site de Saint-Agrève (200 salariés) qui s’est lancé dans la production de câbles dédiés à la fabrication de respirateurs médicaux, supports de vie, pour Eove, filiale d’Air Liquide Medical Systems, à destination des services de réanimation des hôpitaux. L’usine Éolane au Maroc réalise aussi ces câbles.

De son côté, Emka Electronique a augmenté sa production de cartes nécessaires à la fabrication d’équipements respiratoires pour les hôpitaux. Son client, Air Liquide Medical Systems, a en effet prévu de doubler sa production de respirateurs en mars, de la tripler en avril et de la multiplier par quatre au mois de mai, selon le site Internet du “Journal des entreprises”. Au lieu de 200 par mois en période normale, la PME, qui travaille actuellement avec 70% de ses effectifs et a renforcé ses mesures de sécurité sanitaire, doit rapidement fournir 6000 exemplaires de la carte électronique qu’elle a elle-même conçue. Elle en a réparti la production entre ses deux unités de Maine-et-Loire et du Loir-et-Cher.

Air Liquide est le seul producteur de ventilateurs de réanimation en France. L’entreprise fournit aussi les bouteilles d’air et d’oxygène, nécessaires au traitement des patients en détresse respiratoire, comme c’est le cas de certains atteints du Covid-19. 

L’entreprise est en train de doubler ses capacités de production, avant de les tripler d’ici quelques jours pour enfin les multiplier par quatre d’ici le mois de mai. En France, ce sont plus de 6000 personnes qui contribuent à cet objectif.