Les progrès de la domotique ouvrent des perspectives innovantes et intéressantes pour permettre à une personne en perte d’autonomie de continuer à vivre dans son cadre habituel, affirme la société Avidsen, conceptrice.
Le vieillissement de la population française conduira dans les années à venir à une augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes : 1 200 000 personnes seront dépendantes en 2040, contre 800 000 actuellement. Heureusement, les progrès de la domotique ouvrent des perspectives innovantes et intéressantes pour permettre à une personne en perte d’autonomie de continuer à vivre dans son cadre habituel, estime la société Avidsen, qui conçoit et développe des systèmes électroniques et numériques innovants, simples d’utilisation pour la maison connectée.
Une personne sur 4 des générations d’après guerre risque de connaître la dépendance, selon l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques). Mais, d’une part, personne ne peut prédire quelle sera l’évolution de la prise en charge de la dépendance à l’avenir par les pouvoirs publics. D’autre part, la solidarité familiale pourrait diminuer du fait de la baisse du nombre d’enfants par famille et de l’éclatement géographique des familles. Or, de nombreuses études, notamment l’enquête HID (Handicaps-Incapacités-Dépendance), montrent bien que le rôle du conjoint, des enfants et même des petits enfants, est primordial dans la réussite du maintien à domicile des personnes âgées dépendantes. Ainsi, la maison connectée, avec ses capteurs et ses outils de contrôle et de communication à distance, apparaît désormais comme une solution incontournable pour bien vieillir.
“Avec une centrale domotique, c’est l’habitat qui s’adapte à chacun et non plus l’inverse. Vous créez ainsi, très simplement, selon des scénarios de vie sur mesure, les conditions indispensables pour faciliter dans la maison et à distance le quotidien des personnes en perte d’autonomie et leur maintien à domicile”, explique Alexandre Chaverot, président d’Avidsen.
Par exemple, pour les personnes qui perdent la mémoire, il est possible d’installer des détecteurs de gaz ou de fuite d’eau qui alertent l’occupant, ou des personnes à l’extérieur du logement. Pour les personnes à mobilité réduite, des commandes centralisées pour la fermeture de volets, de portes… peuvent être mises en place afin de limiter les déplacements. Pour éviter les risques de chutes, des chemins lumineux peuvent s’activer avec un seul et même interrupteur. Des solutions qui existent déjà aujourd’hui, souligne Avidsen.
Sa solution “Blyssbox” permet en effet de commander tous les équipements de la maison (éclairages, motorisations…) via des interfaces simples et intuitives, à partir d’un ordinateur, un smartphone ou une tablette tactile, où que l’on soit géographiquement, via Internet.
Elle permet également de contrôler les accès au domicile (interphones) et de tout visualiser à distance où que l’on soit (caméras de vidéosurveillance) et même d’enregistrer des séquences vidéo. Cette centrale de communication permet, en outre, grâce à des systèmes d’alarme, des caméras, des détecteurs d’incidents domestiques ou médaillon pour appel d’urgence, d’être informé en temps réel de l’état de la maison (incendie, inondation, fuites…) et de la santé des proches (inactivité, malaise, chute…) qui y résident en recevant une alerte SMS, un appel vocal ou un e-mail. Un système qui permet également de visualiser la personne et de rentrer en communication avec elle.