Une équipe s’est constituée pour créer une nouvelle entreprise sous le nom d’Elfet qui permettrait de sauver 200 à 300 emplois, mais la direction refuse de soutenir ce plan et confirme la fermeture de l’atelier de fabrication pour le 10 août prochain.
La direction de l’usine Freescale de Toulouse a confirmé, lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, qu’elle prévoyait sa fermeture le 10 août prochain, a annoncé le syndicat CGT présent sur le site. L’activité de R&D va cependant subsister.
La CGT continue, pour sa part, à miser sur un projet de reprise de dernière minute qui, selon elle, “avance”. Une équipe s’est constituée pour créer une nouvelle entreprise sous le nom d’Elfet qui permettrait de sauver 200 à 300 emplois, grâce à la production de composants électroniques en technologie nitrure de gallium. “On avance sur la cession des brevets, des machines, mais cela bloque encore avec la direction américaine de Freescale”, indique la CGT.
Selon le syndicat, l’équipe Elfet serait “soutenue par des multinationales françaises et allemandes telles Siemens, Bosch ou Valeo prêtes à donner leur clientèle et à entrer dans le capital”, rapporte l’AFP. En outre, le ministère du redressement productif a missionné un conseiller pour se rapprocher des dirigeants américains du groupe et rechercher des solutions pour maintenir l’activité.