Thales vient d’annoncer un chiffre d’affaires sur 9 mois de 9,3 milliards d’euros, en augmentation de 8%, en raison de l’incidence de la consolidation de DCNS.
Thales vient d’annoncer un chiffre d’affaires sur 9 mois de 9,3 milliards d’euros, en augmentation de 8%, en raison de l’incidence de la consolidation de DCNS en intégration proportionnelle à 35%. En dehors de cet impact, les revenus du spécialiste de l’électronique de défense se sont élevés à 8,662 milliards d’euros, en hausse de +1% (-2% à taux de change constant). Les revenus du secteur défense & sécurité ont atteint 4,683 milliards d’euros, en recul de 4% en données organiques. Sur cette même base, les revenus sont stables dans le secteur aérospatial & transport, à 3,911 milliards d’euros.
La contribution de DCNS aux revenus consolidés du groupe s’élève à 638 millions d’euros au 30 septembre 2012, avec l’exécution de programmes en France (sous-marins Barracuda, frégates FREMM, maintenance) et à l’international (Brésil, Inde et Russie).
Les nouvelles prises de commandes au cours des neuf premiers mois de 2012 ont atteint 9,040 milliards d’euros, en hausse de 7% (soit +1% hors impact DCNS). A périmètre et change constants, les prises de commandes au 30 septembre 2012 se situent donc à un niveau sensiblement équivalent à celui de l’an dernier, alors même que le groupe avait bénéficié au troisième trimestre 2011 de l’exceptionnel contrat de modernisation des Mirage 2000 indiens.
Le ratio des prises de commandes sur les revenus (“book-to-bill”) est ainsi ressorti à 0,99 (hors impact DCNS) sur les neuf premiers mois de l’année.
“Depuis le début de l’année, Thales démontre sa solidité dans un environnement économique incertain. Ces résultats nous permettent de confirmer les objectifs que nous nous sommes fixés pour 2012”, a déclaré Luc Vigneron, Pdg du groupe. Thales maintient ainsi son objectif d’un taux de résultat opérationnel courant de 6% en 2012. Le book-to-bill devrait ainsi ressortir à un niveau un peu inférieur à 1, alors que les revenus, à périmètre constant, devraient légèrement progresser. Le repli des commandes militaires ne devrait être que partiellement compensé par les commandes civiles.