Le fabricant canadien de téléphones mobiles aurait décidé de se mettre à la recherche d’un repreneur et pourrait, selon le “Wall Street Journal”, lancer une procédure d’enchères en novembre.
Le marché des télécoms mobiles n’en finit pas de se restructurer. Après l’annonce de l’acquisition de l’activité mobiles de Nokia par Microsoft, c’est au tour de BlackBerry, en proie à des difficultés, de remettre en question sa présence à long terme sur ce marché très concurrentiel.
Le fabricant canadien de téléphones mobiles aurait ainsi décidé de se mettre à la recherche d’un repreneur et pourrait, selon le “Wall Street Journal”, lancer une procédure d’enchères en novembre.
Un fonds de pension canadien, Bain Capital, et le fabricant chinois Lenovo, seraient sur les rangs. Ce dernier ne cache pas, en effet, qu’il cherche à développer sa présence dans la téléphonie mobile en espérant avoir le même succès que dans le domaine des PC (à la suite de la reprise de l’activité micro-ordinateurs d’IBM).
BlackBerry, qui a détenu, dans les années 2000, plus de 50% de parts de marché dans les smartphones aux Etats-Unis, a vu ses ventes fondre comme neige au soleil. Il s’est même fait détrôner par le système d’exploitation pour mobile de Microsoft au deuxième trimestre avec moins de 3% du marché américain, selon les cabinets spécialisés Gartner et IDC.