Le confinement a entraîné une diminution des activités dans la plupart des sites de production et de maintenance dès la fin de l’exercice 2019/20.
Entre le 1er avril 2019 et le 31 mars 2020, Alstom a enregistré 9,9 milliards d’euros de commandes, consolidant le carnet de commandes le plus important du secteur à 40,9 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires a atteint 8,2 milliards d’euros. Le ratio commandes sur chiffre d’affaires est solide à 1,2. Le résultat d’exploitation ajusté s’est élevé à 630 millions d’euros, conduisant à une marge de 7,7 %. Le résultat net (des activités poursuivies, part du groupe) s’est élevé à 446 millions d’euros. Les résultats de l’exercice 2019/20 sont conformes aux perspectives définies lors du Capital Markets Day d’Alstom en juin dernier, bien qu’impactés par la pandémie de Covid-19 en fin d’exercice.
Alstom dispose d’un bilan très solide. Au cours de l’exercice 2019/20, le cash-flow libre s’est élevé à 206 millions d’euros. La trésorerie nette était de 1 178 millions d’euros au 31 mars 2020. Les capitaux propres s’élevaient à 3 328 millions d’euros au 31 mars 2020.
« Cet exercice était le premier de notre nouvelle stratégie Alstom in Motion, lancée en juin dernier et en cours de déploiement dans l’ensemble du Groupe. Bien que cet exercice ait été considéré comme une année de stabilisation, Alstom a connu un bel élan commercial sur un marché ferroviaire très dynamique. Nous avons remporté des commandes importantes, surtout en Europe et en Asie-Pacifique. De plus, nous avons obtenu des commandes pour nos solutions innovantes de mobilité verte qui illustrent le potentiel de ces technologies et le dynamisme de la transition vers des modes de transport zéro carbone », commente Henri Poupart-Lafarge, Président-directeur général d’Alstom.
Le confinement a entraîné une diminution des activités dans la plupart des sites de production et de maintenance dès la fin de l’exercice 2019/20. L’impact sur le chiffre d’affaires d’Alstom de l’exercice fiscal 2019/20 est estimé à près de 100 millions d’euros ; cela concerne principalement le matériel roulant du fait du ralentissement des ventes pendant la période de confinement, et, dans une moindre mesure, les services en raison de la réduction du trafic ferroviaire. Les coûts additionnels et non productifs identifiés impactant le coût des ventes représentent 24 millions d’euros sur l’exercice 2019/20.