La société britannique Arm, spécialisée notamment dans la fourniture d’IP de cœurs de processeurs, annonce l’embauche en 2010 d’une douzaine d’ingénieurs sur son site de R&D basé sur la Côte d’Azur, à Sophia Antipolis. Arm, le leader mondial dans la fourniture de blocs de propriétés intellectuelles pour cœurs de processeurs 16/32 bits, a décidé de renforcer ses équipes de R&D basées sur le site de Sophia Antipolis. Déjà forte d’une quarantaine d’ingénieurs, cette entité, qui a vu le jour il y a dix ans, va grossir puisque Arm s’apprête à embaucher une douzaine d’ingénieurs supplémentaires tout au long de l’année 2010. Une bonne nouvelle pour le parc technologique de Sophia Antipolis qui a été durement touché en 2009 par de nombreux plans sociaux (TI, ST Ericsson, Alcatel Lucent, Wipro Newlogic).
Rappelons que c’est à Sophia Antipolis qu’Arm développe ses cœurs sécurisés SecurCore, utilisés en particulier sur des cartes à puce, dans des terminaux de paiement ou des téléphones mobiles, ainsi qu’une partie de la technologie de sécurisation matérielle TrustZone qui assure la protection des données sur et en dehors de la puce. A ce jour, les ingénieurs de cette unité de R&D travaillent sur les prochaines générations de Cortex de la famille A, pour les mobiles, ainsi que sur le Cortex de la famille R, dédié aux appréciations embarquées. Selon Pascal Peru, vice-président Technology Transfer et directeur général d’Arm France, “ces développements représentent des enjeux de taille pour le site de Sophia Antipolis qui devrait continuer à renforcer ses activités au sein de notre groupe dans les années à venir”.