Les lois américaines anti-trust en sont la cause.
L’américain Applied Materials, premier fabricant mondial d’équipements de production de semi-conducteurs, et le japonais Tokyo Electron, troisième mondial de ce domaine, ont renoncé à fusionner. C’est le département américain de la Justice qui a mis son veto à ce rapprochement.
Rappelons que ces deux groupes avaient annoncé, en septembre 2013, leur fusion par échanges d’actions sous réserve de validations par les autorités concernées.
Dans la pratique, il n’y aura aucune pénalité de rupture à verser de part et d’autre. Les deux sociétés se sont déjà lancées dans des programmes de rachat d’actions. Applied Material a annoncé le rachat de l’équivalent de 3 milliards de dollars d’actions sur 3 ans, et Tokyo Electron, le rachat de l’équivalent d’un milliard de dollars (soit 8,59% de la valeur totale des actions Tokyo aujourd’hui en circulation).