L’équipe Apple en charge des fournisseurs du groupe a mené plus de 200 audits visant à mettre en lumière les points forts comme les points faibles de la vie des employés chez les sous-traitants de la société. Les noms des fournisseurs sont dévoilés.
Apple vient de rendre publique sur son site web, une étude portant sur les points forts et les points faibles de ses fournisseurs (voir sur le site www.apple.com). Dans cette étude, Apple dévoile pour la première fois le nom de ses 196 sous-traitants.
Au cours de 229 audits – dont une centaine dans des sites audités pour la première fois -, l’équipe Apple en charge des fournisseurs du groupe s’est ainsi assurée de la bonne qualité des conditions de travail des employés des sous-traitants travaillant pour la firme à la pomme.
“Si un fabricant ne répond pas à nos critères, nous cessons de travailler avec lui“, lit-on dans le rapport.
Ce rapport montre notamment que le recours aux employés mineurs n’est quasiment plus de mise chez les sous-traitants d’Apple en charge de l’assemblage (6 cas découverts dans cinq usines et “sans volonté d’embauche de mineurs“); ces six cas ont été résolus, assure-t-on chez Apple.
Apple est aussi intervenu en ce qui concerne la rémunération des salariés des sous-traitants : dans 42 sites pour lesquels ont été constatés des manques ou des retards de paiement des salaires ; dans 49 sites où il manquait des feuilles de salaires ou de congés ; dans 68 usines où les droits aux assurances (santé, retraite) conformes au droit du travail dans le pays n’étaient pas appliqués ; dans 67 usines où les responsables utilisaient la réduction de salaire comme mesure disciplinaire ; et dans 108 sites qui ne rémunéraient pas justement les heures supplémentaires.
Selon le rapport, plusieurs sites dépassaient la durée hebdomadaire maximale de travail choisie par Apple, soit 60 heures : dans 93 cas, plus de la moitié des salariés avaient travaillé plus de 60 heures au moins une semaine sur les douze retenues pour l’échantillon d’étude.
Par ailleurs, Apple s’est inquiété des conditions de travail et de vie des salariés de ses sous-traitants : l’étude indique notamment des améliorations des dortoirs suite à l’instauration de nouveaux critères de couchage. Le groupe a également contrôlé les mesures de sécurité, les mesures antipollution et l’accès à l’information.
Apple indique aussi qu’il vient de rejoindre la Fair Labor Association (FLA), une association qui se consacre à l’amélioration des conditions de travail dans le monde.
Les auditeurs de la FLA pourront ainsi mener des audits indépendants auprès des fournisseurs d’Apple.