Le fabricant de semi-conducteurs accepte de payer 425 millions de dollars pour pouvoir utiliser un second fondeur de silicium, TSMC en l’occurrence, pour la technologie 28 nm. Il se sépare de la part de capital qui lui restait dans Globalfoundries.
AMD prend ses distances avec le fondeur américain Globalfoundries. Il vient ainsi de signer un nouvel accord avec celui-ci, un accord par lequel il acquiert le droit de faire fabriquer ses circuits intégrés en technologie 28 nm par un autre fondeur que Globalfoundries.
Pour cette décision, AMD accepte de verser 425 millions de dollars à Globalfoundries en compensation d’une perte de commandes pour le fondeur.
Dans la pratique, AMD fera fabriquer une partie de ses composants 28 nm par le fondeur taïwanais TSMC.
AMD maintient toutefois, pour 2012, l’égal d’un montant de 1,5 milliard de dollars de commandes de wafers auprès de Globalfoundries.
Le nouvel accord met également en place de nouvelles règles de paiement pour AMD.
Alors que, selon un précédent accord, AMD ne payait que les puces bonnes, c’est-à-dire celles répondant aux spécifications qu’il avait mises en place, maintenant il paie à Globalfoundries un montant de commandes pour l’année.
Enfin, AMD transfère à Globalfoundries la part de capital qu’il détenait encore chez ce fondeur (9 %).
Globalfoundries est donc maintenant une société détenue à 100 % par ATIC (Advanced Technology Investment Company), un fonds d’investisseurs d’Abu Dhabi.
Rappelons que c’est en 2009 qu’AMD a externalisé sa fabrication de silicium donnant naissance, avec le soutien financier d’ATIC, au fondeur Globalfoundries.