Alcatel-Lucent va monétiser son portefeuille de brevets… et supprimer 1800 postes en Europe

Le 10/02/2012 à 16:57 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Le groupe vient d’annoncer qu’il offrira l’accès à son portefeuille mondial qui inclut environ 29 000 brevets à travers une syndication de licence formée par RPX Corporation, spécialisé dans les solutions de gestion de brevets.

Le groupe Alcatel-Lucent vient d’annoncer qu’il offrira l’accès à son portefeuille mondial de brevets (qui inclut environ 29 000 brevets émis) à travers une syndication de licence formée par RPX Corporation, fournisseur leader en matière de solutions de gestion de brevets. Il offrira des solutions d’achat défensif, d’acquisition par syndication et de conseils.

Le portefeuille mondial de brevets d’Alcatel-Lucent est pertinent pour une large gamme de technologies, notamment pour les communications fixes et mobiles, les semi-conducteurs, l’électronique, le multimédia, l’optique, les logiciels, le cloud computing, les applications et la sécurite des réseaux.

“Nous avons choisi cette approche innovante afin de valoriser notre portefeuille mondial de brevets. Nous conserverons la propriété de ces brevets tout en offrant l’accès à différentes industries. Nous espérons dégager de substantiels revenus grâce à cet accord”, a déclaré Ben Verwaayen, Pdg d’Alcatel-Lucent.

Alcatel-Lucent a par ailleurs informé, il y a deux semaines, le comité d’entreprise européen du groupe de la suppression de 1650 à 1800 postes en Europe en 2012, dont 450 en France, ce qui ne se traduira pas forcément par des suppressions d’emplois, a indiqué l’organisation syndicale CFE-CGC. Selon cette dernière, les principaux pays touchés sont la Belgique, avec 250 à 300 postes supprimés sur un effectif de 1712 salariés, la France avec 450 postes supprimés sur 9075 salariés, l’Allemagne avec 150 à 200 postes supprimés sur 3483 salariés, l’Italie avec 450 à 500 postes supprimés sur 2087 salariés, l’Espagne avec 100 postes supprimés sur 920 salariés, la Grande-Bretagne et l’Irlande avec 150 postes supprimés sur 1484 salariés.

“La direction entend reclasser un certain nombre de salariés vers des postes occupés aujourd’hui par des sous-traitants ou vers des postes ouverts en interne”, a ajouté le syndicat.

La direction vient de lancer un programme européen de GPEC (Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences) destiné à faciliter le reclassement des salariés vers d’autres métiers. En France, cet accord a été signé par la CFDT et la CFE-CGC et il est entré en vigueur en juillet 2011 dans la principale filiale française. Il vise à prévoir l’évolution de l’emploi en fonction des besoins de compétences du groupe.

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