Pour l’ensemble de l’exercice, l’équipementier télécoms a dégagé un chiffre d’affaires en baisse de 5,7% à 14,446 milliards d’euros et une perte nette de 1,374 milliard d’euros, bien supérieure aux estimations des analystes financiers.
Alcatel-Lucent vient d’annoncer le départ de son directeur général, après une perte nette de près de 1,4 milliard d’euros en 2012 liée à d’importantes dépréciations d’actifs et au ralentissement de l’activité de l’équipementier télécoms en Europe et en Chine.
Ben Verwaayen, qui disait à son arrivée en 2008 vouloir transformer Alcatel en une entreprise en croissance, profitable et qui génère du cash, reconnait de ce fait ne pas y être parvenu.
Le groupe a précisé qu’il chercherait un candidat interne ou externe et que Ben Verwaayen restera à son poste jusqu’à la nomination de son successeur.
Depuis son arrivée à la tête du groupe, Ben Verwaaye a réduit la gamme de produits et les coûts d’exploitation, permettant même au groupe de renouer avec les bénéfices en 2011, pour la première fois depuis la fusion entre le français Alcatel et l’américain Lucent en 2006.
Mais l’année 2012 a été marquée par un ralentissement des investissements des opérateurs télécoms, fragilisant l’activité de l’équipementier. Dans ce contexte, Alcatel a lancé l’an dernier un plan de restructuration impliquant la suppression d’environ 5 500 emplois, suscitant notamment l’inquiétude du gouvernement français.
Un accord de refinancement de deux milliards d’euros a toutefois été conclu en janvier avec des banques.
Pour l’ensemble de l’exercice, l’équipementier télécoms a dégagé un chiffre d’affaires en baisse de 5,7% à 14,446 milliards d’euros et une perte nette de 1,374 milliard d’euros, bien supérieure aux estimations des analystes financiers qui prévoyait une perte nette de 474,8 million d’euros.
Pour le quatrième trimestre, le chiffre d’affaires s’est établi à 4,096 milliards d’euros, en recul de 1,3% par rapport à l’année précédente, la croissance de 13,7% observée sur le marché américain n’ayant pas suffi à compenser la faiblesse des marchés européens et asiatiques.