Le fabricant de prototypes de cartes électroniques a bénéficié du plan France Relance à hauteur de 320.000 euros avec un plan d’investissement de 1,3 million d’euros sur trois ans. Après un chiffre d’affaires en hausse de 7% par rapport à l’année dernière, 2021 stimule ses projets de croissance avec un bilan du 1er trimestre très encourageant.
La société alsacienne a enregistré un chiffre d’affaires 2020 s’élevant à 4,6 millions d’euros, soit +7% par rapport à 2019, malgré la morosité des secteurs automobile et aéronautique fortement touchés par la crise sanitaire. Le fabricant de prototypes de cartes électroniques ambitionne les 6,3 millions d’euros pour 2021, aidé en cela par un chiffre d’affaires au 1er trimestre de 1,4 million d’euros, soit des hausses respectives de 30% et 10% par rapport au 1er trimestre et au 4e trimestre 2020. L’Alsacien espère ainsi devenir un acteur majeur en Europe en dépassant les 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024. Pour cela, l’export, qui représente 35% du chiffre d’affaires ce 1er trimestre, devra atteindre la barre des 50% en 2022.
Ces ambitions sont également renforcées par la manne du plan France Relance et ses 320.000 euros. Lauréat de l’appel à projets pour le soutien à l’investissement dans les secteurs stratégiques fin 2020, Proto-Electronics a ainsi pu financer un plan d’investissement de 1,3 million d’euros sur trois ans. « L’Etat a été très réactif (…). 60% de l’enveloppe ont été perçus rapidement, ce qui nous a permis d’investir en priorité dans l’achat de nouvelles machines de production à la pointe de la technologie »,se félicite Damien Rossignon, le P-dg de la société. Un nouveau système d’inspection par rayons X, une nouvelle sérigraphieuse, bientôt suivis cet été par une ligne CMS et sa transitique ont étoffé le parc machines dans de nouveaux locaux acquis en 2020.
Les 40% restant de ce budget concerneront l’informatique : « notre plateforme numérique permet aux ingénieurs électroniciens de chiffrer leur projet directement en ligne et de façon automatique ; il est donc nécessaire de la faire évoluer en permanence pour nos clients » explique le P-dg. Enfin, l’Alsacien rappelle l’embauche de 25 personnes d’ici trois ans.