Les ventes de Soitec ont représenté 48 millions d’euros. La division électronique a réalisé 92% de ce chiffre d’affaires ; ses ventes devraient atteindre 65M€ au 1er trimestre 2015. Soitec confirme des restructurations pour sa division énergie solaire.

Au 3ème trimestre de son exercice fiscal 2014-2015 (4ème trimestre 2014), Soitec a réalisé un chiffre d’affaires de 48 millions d’euros en hausse de 45% sur un an.

La division électronique a généré 44,3M€ (92% du chiffre d’affaires total), montant en hausse de 36,3% sur un an. Et, du fait de la demande en provenance des fabricants de matériels mobiles (smartphones, matériels pour automobiles…), Soitec prévoit que cette division réalisera un chiffre d’affaires de 65M€ au 4ème trimestre fiscal 2014-2015 (premier trimestre 2015).

La division énergie solaire a réalisé, quant à elle, un chiffre d’affaires de 3,4M€. Soitec avait aussi annoncé, en fin d’année dernière, des pertes de commandes pour son usine de San Diego qui fabrique des modules photovoltaïques à concentration. D’où l’annonce de la finalisation d’un programme de restructurations pour le département énergie solaire avec notamment le licenciement de 100 personnes aux Etats-Unis.

Paul Boudre devient directeur général

Pour les 9 premiers mois de son exercice 2014-2015, Soitec annonce un chiffre d’affaires de 154M€ en hausse de 24,1% par rapport à la même période de l’exercice précédent. La division Electronique a généré 113,8M€ (-7,1% sur un an), la division énergie solaire, 38,6M€ (contre 1M€ un an auparavant) et la division éclairage, 1,6M€ (contre 0,6M€).

Soitec confirme aussi que « sa perte opérationnelle courante du second semestre ne sera pas significativement réduite par rapport à celle du premier semestre »; au premier semestre fiscal 2014-2015, le groupe avait publié une perte opérationnelle courante de 74,4M€.

Enfin, il y a un changement de gouvernance au sein du groupe via la scission des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général. Jusqu’alors directeur général délégué, Paul Boudre devient directeur général. Quant à André-Jacques Auberton-Hervé, il conserve la présidence du conseil d’administration.