La fermeture de ce site de fabrication de smartphones Moto X est la conséquence d’une stratégie approximative qui n’a pas su évaluer le marché nord-américain pour ces produits.
Flextronics, numéro 2 mondial de la sous-traitance en électronique, va licencier 223 personnes sur le site texan de Fort Worth dont il dirige l’exploitation.
Cette ancienne usine Nokia avait été remise en fonctionnement durant l’été 2013 par Motorola Mobility, alors filiale de Google (depuis 2012).
Une prestigieuse cérémonie d’ouverture, réunissant les responsables de Google, de la filiale Motorola Mobility, de Flextronics – en charge de l’exploitation de l’usine – et des autorités de la ville et de l’Etat, avait mis l’accent sur cette exemplaire relocalisation de production aux Etats-Unis (voir photo).
Toutefois, l’affaire a vite capoté. Les ventes du Moto X, le smartphone haut-de-gamme fabriqué dans l’usine de Fort Worth, n’ont pas été à la hauteur des espérances des dirigeants. Et le fait de charger les lignes avec des Moto G ne pouvait être que transitoire : en effet, prévus pour les pays émergents, ces appareils y sont fabriqués à bien moindre coût.
D’où, in fine, la décision prise par Motorola Mobility en mai dernier, de fermer ce site d’ici à la fin de l’année ; une décision qui a pour conséquence le licenciement de 700 employés dont 223 Flextronics.
A noter que, selon Lenovo, son rachat de l’activité de téléphones mobiles Motorola Mobility à Google, en février dernier, n’a pas eu d’impact sur la décision.