Rebaptisé EIT Health, InnoLife aura pour objectif de créer, pour les populations européennes, les meilleures conditions de vieillissement qui soient, notamment en terme de conservation de l’autonomie. EIT Santé est la déclinaison française d’EIT Health.

Le consortium InnoLife vient de remporter l’appel d’offre de l’EIT (European Institute of Innovation and Technology) sur le thème « Vieillir en bonne santé en Europe ».
InnoLife regroupe 144 organismes européens (entreprises, laboratoires de recherche et universités). En France, il inclut notamment Air Liquide Santé International, Bull, le groupe SEB, le CEA, l’Institut Mérieux, l’Inserm, l’Inria, Sanofi, les universités Joseph Fourier et Pierre et Marie Curie…

Ayant vu le jour en 2008, l’EIT est un organisme européen indépendant réunissant des structures de recherche, des établissements d’enseignement supérieur et des entreprises, dans l’objectif de stimuler l’innovation et l’entreprenariat de façon à répondre aux grands défis qui se posent aujourd’hui en Europe (climat, énergie…).

Ayant remporté l’appel d’offre de l’EIT, InnoLife officie maintenant sous le nom d’EIT Health.
EIT Health est formé de six centres européens : Barcelone (Espagne), Heildelberg (Allemagne), Londres (Royaume-Uni et Irlande), Rotterdam (Belgique et Pays-Bas), Stockholm (Scandinavie) et Paris (France).

La déclinaison française a pris le nom d’EIT Santé.
EIT Santé démarrera officiellement ses activités en 2015 avec « à terme, un financement de 80 millions d’euros par an, et des projets en formation, en innovation et en industrie », indique le communiqué de presse.

« Nous avons pour objectif de promouvoir des partenariats et de proposer des innovations dans les domaines de la santé et du vieillissement…. Nous remplirons notre tâche en offrant des produits, des services et des concepts qui amélioreront la qualité de vie et contribueront à l’installation d’une santé durable en Europe », annonce Ursula Redeker de Roche Diagnostic GmbH, le groupe chargé de la coordination du consortium.
« Nous envisageons de créer, dès 2018, 70 start-ups par an », précise-t-elle.