L’Open Connectivity Foundation, nouveau nom du regroupement d’industriels Open Interconnect Consortium, entend accélérer la définition d’un standard d’interopérabilité unique dans le domaine de l’Internet des objets grâce au renfort de poids de Qualcomm et Microsoft.
Avec les problèmes de sécurisation des données, le manque d’interopérabilité est sans doute l’un des principaux freins au déploiement massif des objets connectés. Depuis quelques années, les efforts pour instaurer un standard global lié à l’Internet des objets (IoT) sont légions car il permettrait d’assurer une intéropérabilité entre les différentes solutions proposées par les acteurs du secteur et ce quel que soit le fabricant, le système d‘exploitation et le matériel utilisé.
Sont ainsi apparus l’alliance industrielle Allseen fin 2013, puis le consortium OIC (Open Interconnect Consortium) quelques mois plus tard et leThead Group qui, lui, est surtout impliqué dans l’Internet des objets dédié à la domotique (cliquer ici). Mais malgré les ténors impliqués dans ces groupements qui rassemblent à la fois des fabricants de semi-conducteurs, des acteurs du logiciel et des systèmes embarqués, des fabricants de produits finis, etc., l’objectif d’un standard unifié de l’IoT est encore très loin d’être rempli.
C’est la raison pour laquelle le consortium OCF (Open Connectivity Foundation), qui vient tout juste d’être créé, entend relancer la machine et accélérer le mouvement. L’OCF n’est en fait pas un nouveau regroupement d’industriels dédié à l’IoT mais le nouveau nom donné à l’OIC. « Notre objectif est qu’un maximum de sociétés, de la plus petite TPE au grand groupe international, puissent adopter les standards ouverts de l’OCF pour innover et proposer au grand public et à l’industrie, des solutions complètement interopérables », précise le communiqué du consortium.
La promesse n’est pas nouvelle et un changement de nom ne suffira pas à lui seul à insuffler une nouvelle dynamique à la recherche d’un standard de l’IoT le plus large possible. Toutefois, l’OCF compte sur l’arrivée de sociétés telles que Microsoft et Qualcomm, qui sont également membres d’Allseen, pour accéler le mouvement. Ce qui laisse augurer un premier pas vers une réunification possible en un consortium industriel unique et, par voie de conséquent, vers un standard unique de l’IoT.
Outre Microsoft et Qualcomm, figurent parmi les membres d’OCF, les sociétés Arris, CableLabs, Cisco, Electrolux, GE Digital, Intel et Samsung.