Cette année encore, les grands acteurs du secteur automobile restent en tête, suivis des principaux secteurs industriels où la France est en pointe, notamment l’aéronautique, les télécommunications, l’électronique et l’énergie.
L’édition 2016 du classement des principaux déposants de brevets publiés en France présente quelques évolutions par rapport à celle de 2015. Cette année encore, les grands acteurs du secteur automobile restent en tête, suivis des principaux secteurs industriels où la France est en pointe : cosmétique, aéronautique, télécommunications, électronique, chimie et énergie.
Les 9 premiers déposants restent les mêmes que l’an dernier, avec toutefois un changement de places sur le podium : l’équipementier automobile Valeo ravit la 1ère place au constructeur PSA, avec 994 demandes de brevets publiées, contre 668 en 2015. Valeo a plus que doublé son nombre de demandes de brevets publiées en 2 ans. Le groupe PSA, qui occupait le 1er rang du classement depuis 2007, est donc 2e cette année avec 930 demandes publiées (1012 l’an dernier). Le groupe aéronautique Safran passe, lui, de la 2e à la 3e position, avec 758 demandes publiées (769 en 2015).
Les déposants des rangs 4 à 9 restent les mêmes que l’an dernier. Le groupe de télécommunication Orange, absent du top 10 depuis 2007, se classe cette année au 10e rang avec 250 demandes publiées.
Continental Automotive et le groupe Valeo sont les deux plus fortes progressions de cette édition, passant respectivement de la 21è à la 17è place (+78 % de demandes publiées) et de la 3è à la 1ère place (+49 %).
En 2016, l’effort de R&D de Valeo s’est élevé à 1,596 milliards d’euros, soit environ 11% du chiffre d’affaires première monte du groupe (soit une charge nette de 5,8% du chiffre d’affaires du groupe). Les innovations brevetées témoignent la volonté de Valeo de proposer les meilleures solutions au service de la triple révolution en cours dans l’industrie automobile : l’électrification de la chaîne de traction, le véhicule autonome et connecté, les nouveaux services de mobilité et le numérique.
Les organismes de recherche publique sont de plus en plus présents dans le palmarès des grands déposants : le CEA et le CNRS, classés respectivement 4è et 6è l’an dernier, conservent leur place en 2016. Le Centre National d’Etudes Spatiales gagne 5 places (passant du 35e au 30e rang). Par ailleurs 5 organismes de recherche publique font leur entrée dans le Top 50 cette année : ils sont donc au nombre de 10 en 2016, contre 5 l’an dernier.