« Depuis plusieurs années, la vidéosurveillance fait l’objet d’un débat.Son coût est critiqué, son efficacité est contestée : ses détracteurs la dénoncent comme une atteinte aux libertés publiques fondamentales, notamment le droit au respect de la vie privée. A l’inverse, les partisans de la vidéosurveillance mettent en avant la perception de réassurance qu’elle apporte aux citoyens, à travers la baisse du sentiment d’insécurité, et le recul effectif de la délinquance qu’elle génère, notamment dans les transports en commun.
Axis Communications, spécialiste du marché de la vidéo sur IP, vient de dévoiler les résultats d’une étude réalisée par l’Ifop sur le sentiment d’insécurité auprès des Français afin de recueillir leurs perceptions et d’éclairer ce débat », précise Olivier Landel, directeur du marketing d’Axis Communications.
Parmi les éléments influant positivement sur le sentiment de sécurité, la présence des forces de l’ordre ou des vigiles revêt autant d’importance que celle des contrôleurs ou des autres passagers. En parallèle, les équipements des transports ou des stations semblent impacter le sentiment de sécurité, notamment à travers l’éclairage, la propreté et la présence de caméras de surveillance.
Alors qu’un rapport sénatorial prône un moratoire sur la vidéosurveillance, cette étude démontre qu’une très large majorité de Français adhère à l’opportunité d’augmenter la vidéo-surveillance sur les parkings et dans les transports en commun.
L’objectif premier de l’installation de caméras de vidéo-surveillance est avant tout d’améliorer la sureté des transports publics, mais également l’accompagnement des voyageurs à travers les bornes d’appel d’urgence ou encore l’affichage du temps estimé d’arrivée du prochain bus, métro, train. La multiplication du nombre de caméras de vidéosurveillance permet de palier à un manque de ressources terrain et de réagir de façon réactive et bientôt proactive aux incidents en temps réel.
Par exemple à Madrid, les caméras de vidéosurveillance proposées par Axis Communications dans les bus permettent un accès en temps réel à l’habitacle. Les agents détectent ainsi les incidents plus rapidement. Les équipes techniques peuvent alors mettre en oeuvre les moyens de réponse adaptés à la situation (police, contrôleurs, médecins) et gagnent de l’ordre de 15 minutes précieuses sur le temps d’intervention.
Le futur est dans le proactif et l’anticipation grâce à la détection avancée d’agression. Actuellement en cours de tests, les caméras permettront de prévenir les opérateurs en cas de modification du timbre sonore décelant la détresse et le stress des passagers. L’opérateur terrain anticipera ainsi des situations de panique ou des expressions violentes. L’agent sera libre de juger de l’envoi d’une patrouille sur le terrain ou non.
Un engagement européen
Axis participe à plusieurs programmes européens de sécurisation par vidéosurveillance :
– “Secured Urban Transportation”, un programme de recherche européen sur la sureté et la sécurité des transports en commun.
– “Vanaheim” : programme de R&D technologique dont le but est de détecter des situations anormales. Par exemple la modification du comportement d’usagers et le changement de flux dans le métro permettra la détection plus rapide d’un escalator en panne.
– “European Bus System of the Future (EBSF)” : bus entièrement connectés au réseau informatique (informations voyageurs, billetterie, etc.)
– “Protectrail” : détection de vols de cuivre et de matières premières liés aux entreprises ferroviaires.