L’équipementier automobile allemand Bosch a déclaré avoir fourni à Volkswagen des systèmes d’injection destinés à équiper les moteurs diesel des modèles aujourd’hui mis en cause par la réglementation américaine, tout en ajoutant que la responsabilité de l’assemblage et de l’intégration des composants relevait de Volkswagen.
Volkswagen, mis en cause aux Etats-Unis pour avoir contourné la réglementation américaine sur la pollution, a élaboré sa tricherie grâce à un système électronique à base de composants programmables, impliquant des équipementiers du constructeur automobile.
Selon les conclusions de l’agence américaine de l’environnement (EPA) , les voitures de marque Volskwagen et Audi, mises en cause aux Etats-Unis, détectaient automatiquement à quel moment elles étaient soumises à un test de mesure anti-pollution. Volkswagen a alors indiqué qu’il cessait jusqu’à nouvel ordre de commercialiser les modèles diesel incriminés aux Etats-Unis.
L’équipementier automobile allemand Bosch a déclaré avoir fourni à Volkswagen des systèmes d’injection destinés à équiper les moteurs diesel des modèles aujourd’hui mis en cause par la réglementation américaine, tout en en affirmant que les composants fournis l’ont été “en fonction des spécifications de Volkswagen”. “La responsabilité de l’assemblage et de l’intégration des composants relève de Volkswagen”, a ajouté Bosch dans un communiqué.
Volkswagen a d’ores et déjà reconnu ses torts et est maintenant inquiété à l’échelle monidale. Outre l’ouverture d’une enquête pénale aux Etats-Unis, les représentants du constructeur ont été convoqués en Corée et une enquête européenne a été demandée par la France.
Le goupe vient d’annoncer que ce sont 11 millions de véhicules qui sont équipés du système électronique ayant permis la tricherie. Selon l’ONG qui a contribué à révéler le scandale, l’International Council on Clean Transportation, il n’est en effet « pas exclu » que Volkswagen ait eu recours aux mêmes techniques de dissimulation en Europe.
Le groupe allemand va d’ores et déjà passer une provision de 6,5 milliards d’euros pour faire face à ce scandale.