Concernant les matériels, « les besoins les plus pressants visent les moyens de surveillance et de reconnaissance, la flotte aérienne de transport, les avions et bateaux ravitailleurs, les patrouilleurs et les hélicoptères en général ».
Les sénateurs Jean-Pierre Raffarin et Daniel Reiner plaident pour une augmentation du budget de la Défense de deux milliards d’euros par an d’ici 2022 afin d’atteindre l’objectif de 2% du PIB, dans un rapport qui vient d’être rendu public. Ils appellent aussi le président Emmanuel Macron à ne pas grever le budget des armées avec son projet de service national obligatoire d’un mois pour tous les jeunes.
“Une remontée en puissance de l’effort de défense paraît indispensable au regard du contexte géopolitique international et du péril terroriste d’inspiration jihadiste”, relèvent-ils dans ce rapport de la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat intitulé “2% du PIB: les moyens de la défense nationale”.
L’objectif d’un budget de la défense à 2% du PIB, fixé par l’Otan, semble faire l’objet d’un large consensus et permet de fixer un cap, soulignent les rapporteurs.
Le budget de la Défense passerait ainsi à 35,5 milliards d’euros en 2018, 37,5 millards d’euros en 2019 et 39,5 milliards en 2020, détaillent-ils. Sans cet ajustement, il reculerait à 1,7% du PIB en 2019 et 1,63% à l’horizon 2023, contre 1,79% en 2016, selon leurs projections.
Concernant les matériels, « les besoins les plus pressants visent les moyens de surveillance et de reconnaissance, la flotte aérienne de transport, les avions et bateaux ravitailleurs, les patrouilleurs et les hélicoptères en général », selon le rapport.
Il convient également de mettre l’accent sur l’effort de recherche pour que la base industrielle française conserve son avance, et d’améliorer le maintien en condition opérationnelle du matériel existant.