Ce projet permettra d’établir la pertinence d’une surveillance par télésuivi avec l’objectif de réduire de 30% par an le nombre d’hospitalisations dues à cette maladie.
Le premier projet de surveillance de l’insuffisance cardiaque à domicile par télésuivi vient d’être déployé en Midi-Pyrénées, nous apprend “La dépêche du Midi”. Jusqu’en septembre 2015, 870 patients seront suivis.
Ce projet, baptisé Osicat (Optimisation de la surveillance ambulatoire des insuffisants cardiaques par télécardiologie) vient d’être lancé à Toulouse. Il permettra d’établir la pertinence d’une surveillance par télésuivi avec l’objectif de réduire de 30% par an le nombre d’hospitalisations dues à cette maladie.
“L’insuffisance cardiaque ne cesse d’augmenter. La durée d’hospitalisation qui en découle est longue (dix jours contre six pour un infarctus), la mortalité à l’hôpital élevée (de 7 à 10% des patients). Tout cela coûte cher et on engorge les systèmes d’urgences”, précise le professeur Michel Galinier, coresponsable du service cardiologie du CHU de Toulouse, cité par “La Dépêche du Midi”.
Le projet Osicat est mené par l’équipe des professeurs Michel Galinier et Atul Pathak du CHU de Toulouse et l’association des cardiologues publics et privés de Midi-Pyrénées.
“La région Midi-Pyrénées, c’est une France en miniature : une grande agglomération, des petites villes et des déserts médicaux. Si ça marche ici, ça marchera en France”, déclare le professeur Galinier.