Ce démonstrateur sera construit autour de deux projets complémentaires. L’un, LTE4PMR, réunit Airbus DS, Nokia, Sequans et l’Institut Mines Télécom ; l’autre, FED4PMR, rassemble Thales, Archos, Eolane, Expway, Air-Lynx, Sysoco, Silicom, Ibelem, SFR et l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI).
Dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA), l’Etat a décidé de soutenir le développement d’un ambitieux projet de démonstrateur de radiocommunications sécurisées, labellisé par le comité de filière des industries de sécurité (CoFIS) et construit autour de deux projets complémentaires qui utiliseront des bandes de fréquence distinctes. L’un, LTE4PMR, réunit Airbus DS, Nokia, Sequans et l’Institut Mines Télécom ; l’autre, FED4PMR, rassemble Thales, Archos, Eolane, Expway, Air-Lynx, Sysoco, Silicom, Ibelem, SFR et l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI).
Les travaux comprendront une phase de développement technologique portant sur les équipements terminaux, les équipements d’infrastructures et les applications, et plusieurs phases d’expérimentation (en 2016, 2017 et 2018) destinées à affiner les développements et à démontrer le potentiel des technologies sur différents cas d’usage. Le volet normalisation est pris en compte dans le projet, qui sera aligné avec les travaux des groupes de normalisation du 3GPP. Des utilisateurs sont associés à ces travaux pour assurer un lien fort entre les développements technologiques et la réalité des besoins.
Ces projets représentent un effort d’investissement public et privé cumulé de près de 55 M€ pour un soutien de l’Etat d’environ 23 M€, apporté dans le cadre de la procédure, opérée par Bpifrance, Projets stratégiques de R&D pour la compétitivité (PSPC), du Programme d’investissements d’avenir. Les résultats du projet sont attendus d’ici la fin 2018.
L’industrie française constitue aujourd’hui un acteur de tout premier plan en matière de systèmes de communication sécurisés et notamment de radiocommunications sécurisées.
Le développement des réseaux de radiocommunications sécurisés du futur, qui s’inscrit dans la feuille de route de la solution « confiance numérique » de la nouvelle France industrielle, doit ainsi permettre de répondre à un double défi : renforcer la sécurité des communications utilisées par les forces de sécurité ou de secours, qu’elles soient publiques ou privées ; et renforcer la position des industriels nationaux sur les marchés internationaux face à leurs concurrents.
Tous les détails sur le comité de filière des industries de sécurité sont consultables sur ce lien.