Les deux gouvernements précisent vouloir rassembler les parties prenantes du secteur, dont les PME innovantes, et évaluer le soutien que les deux Etats peuvent fournir en vue de la construction d’un site de production.
La France et l’Allemagne viennent de présenter un plan stratégique pour encourager la production de batteries pour voitures électriques ou hybrides en Europe.
Dans un communiqué commun, les deux gouvernements précisent vouloir rassembler les parties prenantes du secteur, dont les PME innovantes, et évaluer le soutien que les deux Etats peuvent fournir en vue de la construction d’un site de production.
Renault a apporté son soutien à ce plan, tout en rappelant qu’il n’en fabrique plus en interne. De plus, le partenariat conclu en 2009 entre Renault et le CEA ne sera ainsi pas reconduit l’an prochain dans le domaine des batteries (cette association sera par contre renouvelée pour cinq ans dans les capteurs et les logiciels).
La France compte quelques fabricants de batteries électriques comme Saft qui compte un site de production pour l’automobile en région Poitou-Charentes, ou Bolloré qui produit en Bretagne des batteries dites solides, mais les véhicules les utilisant représentent des volumes limités (elles équipent la Blue Car qui circule à Paris sous la bannière Autolib).
Selon la presse allemande, Daimler a mis fin récemment à la dernière production allemande de ce type, tandis qu’en France, Renault et PSA se fournissent exclusivement au Japon (Nissan pour Renault, Mitsubishi pour PSA), ainsi qu’en Corée du Sud chez LG, ce qui rend nos deux principaux constructeurs automobiles français totalement dépendants des fournisseurs asiatiques.