La filière éco-électrique, à travers ses différentes composantes (constructeurs, distributeurs, installateurs) représentées par leurs syndicats professionnels (Serce, FFIE, FGME, Gimelec et Ignes) vient d’émettre 8 propositions qu’elle a soumis aux pouvoirs publics
La filière éco-électrique à travers ses différentes composantes (constructeurs, distributeurs, installateurs) représentées par leurs syndicats professionnels (Serce, FFIE, FGME, Gimelec et Ignes) vient d’émettre 8 propositions qu’elle a soumis aux pouvoirs publics en faveur de la transaction énergétique :
– Instaurer un cadre réglementaire favorable au Contrat de performance énergétique (CPE) en excluant la fourniture d’énergies conventionnelles du périmètre des prestations d’économies d’énergies ;
– Créer un “fonds” dédié au financement de la transition énergétique ;
– Faire que l’Etat français soit exemplaire pour son propre patrimoine ;
– Fixer un tarif d’autoconsommation pour le photovoltaïque et construire la gestion énergétique du futur ;
– Renforcer, simplifier et fluidifier le dispositif des certificats d’économie d’énergie en faveur d’une plus grande transparence pour le consommateur final ;
– Concentrer le programme de rénovation thermique du parc immobilier existant sur l’obligation d’atteinte de résultats ;
– Rendre éligible l’efficacité énergétique active (automatismes du bâtiment, sous comptage…) à l’ensemble des financements issus du plan Logement annoncé par le président de la République ;
– Créer les conditions de marché et de concurrence qui permettent la mise en œuvre réelle de l’efficacité énergétique.
La filière éco-électrique compte plus de 500 PME, 400 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 40 milliards d’euros en France). Elle a fait ces propositions suite à sa mobilisation lors du débat national de la transition énergétique.
Les professionnels estiment que la transition énergétique est un véritable vecteur de croissance durable et qu’elle est porteuse d’enjeux essentiels parmi lesquels la restauration de la compétitivité de la France, la création d’un cadre réglementaire stable favorable à un marché dynamique et à l’exportation de savoir-faire spécifiques.