Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopérent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.
Thales, Dassault et Snecma (groupe Safran) seront les principaux bénéficiaires de la sélection de l’avion de combat omnirôle Rafale et de la frégate multi-missions Fremm par l’Égypte pour équiper les forces armées de ce pays. Au sein du GIE Rafale, ce sont 7000 salariés qui sont concernés chez ces trois équipementiers, qui coopérent par ailleurs avec 500 entreprises sous-traitantes.
Thales estime que les systèmes et équipements qu’il fournit pour le Rafale représentent environ 25% de leur valeur totale du Rafale et 20% de la Fremm.
1600 salariés sont concernés à l’usine Thales de Brest qui emploie 1600 personnes, dont 1000 ingénieurs. Celle-ci produit l’un des systèmes de pointe du Rafale.
L’officialisation de la vente de 24 appareils à l’Egypte est aussi une excellente nouvelle pour le site Thales d’Etrelles (Ile-et-Vilaine), près de Rennes, qui manquait de contrats à l’export. Une partie des radars équipant le Rafale sera produite dans cette usine. Le site d’Etrelles conçoit notamment le module intégré dans le nez de l’avion. Un composant qui améliore la détection des cibles et élargit le champ de vision. Il est aussi utilisé dans le guidage des missiles.
Selon “Le Monde”, l’ensemble du contrat est évalué à 5,2 milliards d’euros et comprend cinq volets différents, dont trois majeurs : la vente des 24 Rafale pour le tandem Thales- Dassault Aviation ; celle de la frégate multimission Fremm, fabriquée par DCNS ; et la vente de missiles air-air Mica et de croisière Scalp, produits par MBDA. A ces contrats principaux s’en ajoutent deux autres : l’un avec Sagem, pour les missiles air-sol 2ASM ; l’autre avec le groupe Lacroix, concernant les systèmes de leurre du Rafale.