L’insertion de composants traversants et/ou exotiques et le test fonctionnel vont faire l’objet de robotisation via des démonstrateurs qui devraient être présentés à la rentrée scolaire 2016.

Mandatée par le Snese, la société Refacteo effectue en ce moment un recensement des activités de production électroniques aujourd’hui manuelles mais susceptibles d’être robotisées. Parmi ces dernières, citons la pose de composants traversants, la pose de composants exotiques et l’intégration des cartes dans des produits finis.

« Nous poursuivons une veille technologique active », annonce ainsi Eric Bourreli, président de Refacteo, qui nous a précisé que son axe d’étude est la robotique collaborative qui consiste à jouer de la complémentarité entre opérateurs et robots.

Dans cette veille technologique, M. Bourreli a, par exemple, remarqué, lors de Productronica, le Roboplace Ersa, un robot à deux bras qui place les composants exotiques sur la carte, qui est basé sur la technologie Yumi d’ABB. Il pointe aussi le robot convoyeur Lynx d’Adept Technology.

Outre ces adaptations de robots industriels à l’environnement de production électronique, les fabricants traditionnels d’équipements de production innovent aussi : ainsi de Fuji avec le Smartfab, une structure apte à accueillir une variété de modules dans lesquels le fabricant de cartes électroniques va piocher de façon à constituer la ligne qui répond à ses besoins (types de composants, volumes de fabrication, process…).

In fine, parmi les activités susceptibles d’être grandement améliorées par la robotisation, Eric Bourreli indique la pose de composants exotiques et traversants, le test fonctionnel et le stockage de composants – dont la rapidité d’accès aux composants devrait augmenter. Il prévoit que des démonstrateurs pour l’insertion robotisée de composants exotiques et pour le test robotisé devraient pouvoir être présentés aux adhérents du Snese, à la rentrée scolaire de 2016.